LE BUDGET 2025 DE LA FRANCE ? UNE BOITE DE PANDORE QUI ENFERME TOUJOURS PLUS LES PRECAIRES DANS LA MISERE…
Cette fois, nouveau coup de rabot sur les indemnités journalières de sécurité sociale. À partir du 1er avril 2025, une réforme importante concernant les indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) entrera en vigueur en France, modifiant significativement le système d'indemnisation des arrêts maladie.
ISA EASY SERVICES
2/26/20252 min read


📌RESUME DE LA LOI
Le plafond de prise en charge des indemnités journalières par l'Assurance maladie sera abaissé de 1,8 SMIC à 1,4 SMIC2. Concrètement, l'indemnité journalière maximum passera de 53,31 euros à 41,47 euros par jour, soit une baisse de 20%.
🎯 GAIN PREVU POUR L’ETAT
Cette mesure devrait permettre à l'Assurance maladie de réaliser des économies estimées entre 600 et 800 millions d'euros par an.
🔴 CONSEQUENCES POUR LES SALARIES
>> Plus d'un salarié sur deux sera concerné par cette mesure, soit environ 13 millions de personnes.
>> Les salariés percevant une rémunération supérieure à 1,4 SMIC verront leur indemnisation diminuer en cas d'arrêt maladie.
>> Les salariés en début d'activité ou en contrat court, ne bénéficiant pas du maintien de salaire, seront particulièrement affectés.
>> Cette baisse pourrait inciter certains salariés à limiter leurs arrêts maladie, même nécessaires, ou à pratiquer le présentéisme.
🔴 CONSEQUENCES POUR LES EMPLOYEURS
>> Les employeurs ayant une obligation de maintien de salaire devront compenser cette baisse, augmentant ainsi leur charge financière.
>> Les entreprises devront anticiper cette augmentation dans leur budget prévisionnel et réviser leurs procédures de gestion des arrêts maladie.
>> Les organismes de prévoyance seront contraints d'augmenter leurs cotisations pour maintenir le niveau de couverture actuel, ce qui impactera à la fois les employeurs et les salariés.
>> Cette mesure pourrait inciter les employeurs à recourir davantage à la contre-visite médicale patronale.
📜 CONCLUSION
« Il faut prendre l'argent là où il se trouve: chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! » Alphonse ALLAIS.
Ce nouveau coup de rabot s’ajoute à la litanie de mauvaises nouvelles qui ponctue nos journées, en vrac :
- limitation de l'exonération des cotisations salariales pour les apprentis à 50% du SMIC (contre 79% actuellement) réduisant de ce fait le nombre de recrutements en apprentissage ;
- abaissement prévu de la franchise de TVA des entrepreneurs (services et commerces de biens) à 25 000 € ;
- suppression de 2 201 postes de fonctionnaires, notamment dans l'Éducation nationale ;
- sans compter toutes les autres mesures restrictives (mise en place des ZFE sans solutions de transport alternatives, interdiction programmée du chauffage au bois à compter de 2027,...).
Si cette gestion à la petite semaine permet comme toujours de gagner sur le court terme, elle ne fait que mettre en exergue l'incapacité de nos dirigeants à insuffler une véritable dynamique au pays et à proposer une vision claire et positive capable de rallier la population.
Pire encore, ces réductions touchent toujours en premier lieu les plus vulnérables, les enfonçant davantage dans la précarité et entraînant progressivement l'ensemble de la société vers un déclassement généralisé (le rapport 2024-2025 de l'Observatoire des inégalités indique une augmentation du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté de 1,4 million en 20 ans).
📢 Ces mesures interrogent sur l’impact à long terme pour les travailleurs, les entreprises et l’économie:
🔹 Comment concilier impératif budgétaire et protection sociale ?
🔹 À quand une vraie vision politique capable d’impulser une dynamique et d’embarquer l’ensemble des citoyens dans un projet ambitieux et équitable ?
ISA EASY SERVICES
Secrétariat, Ressources humaines et préparation comptable pour PME et PMI.